Les relations internationales englobent l’ensemble des études relatives aux affaires étrangères, à la diplomatie, aux grandes questions du système international et aux grands enjeux géopolitiques. Longtemps réservées au secteur politique et aux relations entre Etats, de nos jours les relations internationales influent énormément sur les activités des entreprises multinationales et orientent les grandes décisions économiques. C’est pourquoi, actuellement en plus des cabinets ministériels, des ONG, les grandes multinationales formulent un grand besoin en ressources humaines qualifiées capables de servir leur cause à l’étranger. Zoom sur un secteur clé qui prend de plus en plus les couleurs des enjeux économiques.
Un secteur économique étroitement lié à la politique…
Que ce soit Macron, Trump, Merkel ou Vladimir Poutine, chaque chef d’Etat en voyage d’affaires entraîne avec lui une forte délégation d’hommes d’affaires pour saisir des opportunités et conclure des marchés très sensibles avec les pays hôtes. A côté des accords bilatéraux qui sont signés se négocient de gros contrats qui aident considérablement à booster l’économique des pays. Toutefois, il existe une relation sensible entre l’aspect politique et l’aspect économique des relations internationales, les deux sont en fait complémentaires. En effet, deux Etats jouissants d’une relation amicale sont aptes à envisager des projets économiques plus facilement. C’est pourquoi, les acteurs des firmes multinationales sont tenus d’avoir une connaissance approfondie des enjeux géopolitiques, de maîtriser l’environnement légal et de jouir d’un soutien politique pour faciliter les affaires.
…qui a un besoin réel en ressources humaines
Aujourd’hui, il existe un réel besoin en profils multinationaux, les lauréats dans un domaine quelconque en mesure d’évoluer dans un contexte international sont très demandés. Selon une récente étude de l’INSE, près d’un salarié français sur deux travaille pour une firme multinationale, et déjà en 2016 les firmes multinationales employaient un peu plus de 5,5 millions de collaborateurs dont la moitié travaille dans des filiales de l’étranger. Cette tendance ne fait qu’augmenter sous l’emprise de la mondialisation des économies. Pour les étudiants, poursuivre une formation en géopolitique, en relations internationales, en droit international, en commerce international, entre autres, ne rime plus forcément avec une carrière dans la diplomatie ou dans les ONG internationales, mais c’est un véritable sésame pour intégrer l’un des secteurs clés de la puissance économique française.